Étiquettes de vin, un enjeu esthétique et commercial

Importance et enjeux des étiquettes de vin

L’étiquette d’une bouteille de vin a très souvent un rôle à jouer dans la décision d’achat. Si la qualité d’un vin ne se joue pas à l’esthétique de son étiquette, c’est avant tout le visuel qui va primer lors du choix parmi toutes les bouteilles présentes. L’étiquette est également un support important dans la communication d’un domaine ou château, et de son identité.

Les connaisseurs ne choisiront peut-être pas leur vin en fonction du visuel. Cela peut néanmoins influer sur leur acte d’achat, notamment si certaines informations sont affichées de manière claire et lisible, et que l’acheteur y retrouve ce qu’il recherche.

Les moins connaisseurs de leur côté achètent davantage en prenant en compte l’étiquette.

Les étiquettes ont donc une importance toute particulière, et sont à soigner.

À quoi reconnaît-on une bonne étiquette

Chaque personne est attirée par un style d’étiquette différent. Certaines préféreront en effet les étiquettes épurées, ou plus traditionnelles. D’autres seront davantage attirés par des étiquettes très graphiques.

Le visuel joue également dans le e-commerce du vin en France.


Une “bonne étiquette” n’est pas seulement agréable à regarder. Sa qualité est un gage important de celle du vin. De manière générale, une bonne étiquette doit remplir les conditions suivantes :

  • Comporter les mentions du vignoble ainsi que du domaine et du viticulteur.
  • Être imprimée avec un texte clair, parfaitement déchiffrable et contenant des informations-clés comme le domaine, le millésime/cru ou encore le taux d’alcool.
  • Contenir des informations techniques lisibles : fermentation, mise en bouteille, etc.
  • Être de bonne manufacture : une bonne étiquette doit pouvoir durer dans le temps, et ne pas s’abîmer facilement.

Les informations à retrouver sur les étiquettes de vin

De manière générale, l’étiquetage des vins est très réglementé. Par exemple, les terminologies et expressions employées sont très spécifiques. Pour donner un exemple, une IGP (ou Indication Géographique Protégée) ne peut en aucun cas comporter la mention “château” sur ses étiquettes. Seuls les vins AOC peuvent l’utiliser. En revanche, les IGP peuvent si elles le souhaitent utiliser la mention “domaine”.

Les mentions obligatoires

Toutes les étiquettes des vins sont tenues de comporter les mêmes informations obligatoires. Parmi ces dernières :

  • Désignation du produit en tant que vin
  • Nom de l’IGP ou l’AOC
  • Pourcentage d’alcool (TAVA)
  • Pays
  • Contenance
  • Mention relative aux sulfites dans le cas d’une teneur supérieur à 10 mg par litre
  • Numéro d’identification du lot
  • Présence d’allergènes
  • Informations sur la société en charge de l’embouteillage
  • Message sanitaire ou pictogramme à destination des femmes enceintes
Image tirée du site economie.gouv

Les mentions facultatives

Parmi les options facultatives à faire figurer sur une étiquette de vin, il est possible de retrouver :

  • le millésime
  • le cépage
  • la méthode de production (par exemple élevé en fût de chêne, ou vin biologique)
  • le type d’exploitation pour les AOC et les IGP (château, domaine, etc)
  • les logos AOP et IGP (AOP est l’équivalent européen de l’AOC)
  • la sucrosité (sec, demi-sec, moelleux, doux)

Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://www.economie.gouv.fr/particuliers/etiquette-bouteille-vin

Petite histoire des étiquettes de vin

Pour la petite histoire, les premières étiquettes sont apparues en Allemagne. C’est toutefois dans les vignobles bordelais et champenois que leur utilisation se développe en premier lieu, autour du 17ème et du 18ème siècle.

Il faut cependant attendre la toute fin du 19ème siècle pour que l’étiquette devienne un véritable vecteur de communication, et un facteur décisif dans le processus d’achat.

Aujourd’hui, plus qu’un simple encart informatif, l’étiquette se veut porteuse de l’identité d’un vin et de son appellation.

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